Archives de tréguier
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 le cours d'histoire

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Annette




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Date d'inscription : 04/02/2007

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MessageSujet: le cours d'histoire   le cours d'histoire Icon_minitimeVen 2 Mar - 3:37

Sauvegarde du 2/03/2007 11:33:43
Lien original : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=198431
Nombre de messages sauvegardés : 53
Nombre de messages dans le topic au total : 54



Tilionis a écrit:
Tilionis fut surpris de trouver sa salle vide, très longtemps, il pensait que les cours serait suivi avec un peu plus de monde, mais il fut très déçu.
Il écriva cet ultime cours, en ésperant une nouvelle vie de ses cours.



DYNASTIE DES VALOIS

Maison capétienne des Valois:

La maison de Valois est la branche de la dynastie Capétienne qui régna sur la France de 1328 à 1589. Elle succède aux Capétiens directs et précède les Bourbons.

Elle tire son nom de l'apanage donné à Charles, fils de Philippe III le Hardi et père du roi Philippe VI. La branche aînée s'est éteinte en 1498, mais elle compte plusieurs rameaux cadets :

celui des ducs d'Alençon, éteint en 1549, issus de Charles II, second fils de Charles de Valois
celui des ducs d'Anjou, éteint en 1481, issu de Louis, second fils de Jean II le bon
celui des ducs de Berry, éteint en 1416, issu de Jean, troisième fils de Jean II le bon
celui des ducs de Bourgogne, éteint en 1477, issu de Philippe le hardi, quatrième fils de Jean II le bon. Ce rameau eut lui-même deux autres sous-rameaux :
les ducs de Brabant, éteint en 1430, et issu d'Antoine, fils de Philippe le Hardi
les comtes de Nevers, éteint en 1491, et issu de Philippe, fils de Philippe le Hardi
celui des ducs d'Orléans, éteint en 1515 après avoir accédé au trône et issu de Louis, second fils de Charles V. Ce rameau eut lui-même un autre sous-rameau :
les comtes d'Angoulême, éteint en 1589 après avoir accédé au trône et issu de Jean, second fils de Louis.
Il y a également plusieurs rameaux illégitimes :

les Longueville
les Valois-Saint-Remy
les ducs d'Angoulême
Emuyl a écrit:
Emuyl voyant Tilionis dans sa salle de classe decida d'aller le voir. Elle prit ses affaires et commenca à s'y diriger.

"Bonjour mon cher collègue !
Je suis ravie de vous revoir parmi nous! Je trouvais l'école un peu endormie ces derniers temps ne trouvez vous pas ?"


Emuyl s'assit afin de d'écouter le cours que cet homme avait préparé. Puis à la fin elle lui fit remarqué que c'était un cours très instructif et interessant.
moust a écrit:
ne pouriez-vous pas trouver une sorte d'arbre généalogique pour faciliter la compréhension du cours avec lequel il est très rapide de s'y perdre entre tout ces noms et dates :?
moust a écrit:
ne pouriez-vous pas trouver une sorte d'arbre généalogique pour faciliter la compréhension du cours avec lequel il est très rapide de s'y perdre entre tout ces noms et dates :?
al1 a écrit:
Moust tu bégaies Laughing Laughing Laughing
moust a écrit:
non c'est jusque hier soir je laggais comme un dingue sur le forum (va savoir pourquoi) et j'ai dut actualiser l'envis du message ce qui las envoyé 2 fois c'est tout ^^
Tilionis a écrit:
Tilionis fut ravi et surpris de voir sa collégue et amie Emuyl entrer.

"Demat cher amie, oui, c'est vrai, l'école était plutôt vide ces derniers temps, mais j'éspere que cela se rétablira."

"Cher Moust, je vais de ce pas rechercher votre requête, merci de participer"
Ninnoz a écrit:
Très interessant, kelenner Tilionis.
On s'couchera moins bête ce soir! :wink:
Tilionis a écrit:
Très cher Moust, j'ai bien trouvé un arbre qui pourrait nous aider, mais hélas, sur CE forum, il est impossible de mettre un arbre correctement, c'est à dire chaque descendant a sa place.

veuillez m'en esxcuser, mais si vous avez une idée, je vous écoute.
moust a écrit:
[hrp]si c'est une image, en l'hébergeant sur http://imageshack.us/ puis en mettant le lien sur le forum chacun poura y accèder facillement. Par contre si c'est une page de site alors pourquoi pas mettre le lien vers cette page. Le tout désigné comme un livre à consulter à la bibliothèque.[/hrp]

n'auriez-vous pas un liv que nous pourions consulter à la bibliothèque où nous pourions trouver ça ? :wink:
al1 a écrit:
J'ai du te taper trop fort sur la tête Moust, voilà que tu réflechis Shocked
Bon on va boire un coup, c'est fatiguant de lire tout ça Laughing
Mais interressant Embarassed
Tilionis a écrit:
Alors, je pense mettre le lien du "livre".

Voici un arbre généalogique des Valois:

http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9n%C3%A9alogie_des_Valois#Tableau_des_rois

Je vous demanderais d'avoir l'obligence de ne pas regarder la suite du "livre", ceci serait compromettant sr la suite du cours, donc s'il vous plait, gardez le secret.
De_Valendreuse a écrit:
merci pour cet arbre, au combien complet puisqu'il parle même du futur Laughing

en tout cas, on y voit tout de suite plus clair.
moust a écrit:
encore un livre de prophétie ? Razz
Tilionis a écrit:
DYNASTIE DES VALOIS

Quelques personnes de cette dynastie:

Agnès de Bourgogne, née en 1407, morte le 1er décembre 1476, était fille de Jean sans Peur, duc de Bourgogne, comte de Nevers, de Bourgogne et de Flandre, et de Marguerite de Bavière

Elle épousa à Autun le 17 septembre 1425 Charles Ier, duc de Bourbon et d'Auvergne, et eut :

Jean II (1426 † 1488), duc de Bourbon
Marie (v. 1427 † 1448), mariée à Jean II de Lorraine (1425 † 1470), duc de Calabre
Philippe (v. 1430 † ), seigneur de Beaujeu, mort jeune
Charles II (1433 † 1488), archevêque de Lyon (1444), cardinal (1476), puis duc de Bourbon (1488)
Isabelle (1437 † 1465), mariée en 1454 à Charles le Téméraire (1433 † 1477), duc de Bourgogne
Louis (1438 † 1482), évêque de Liège
Marguerite (1438 † 1483), mariée en 1472 à Philippe II sans Terre (1438 † 1497), duc de Savoie
Pierre II (1438 † 1503), sire de Beaujeu, puis duc de Bourbon (1488)
Catherine (v. 1440 † 1469), mariée en 1463 à Adolphe d'Egmont (1438 † 1477), duc de Gueldre
Jacques de Bourbon (v. 1443 † 1468)
Jeanne (morte sans postérité en 1483), mariée en 1467 à Jean IV de Chalon (1443 † 1502), prince d'Orange
Tilionis a écrit:
Jean Ier de Valois:

Jean Ier de Valois, dit le Sage, né en 1385, mort à Azincourt en 1415, comte, puis duc d'Alençon et comte de Perche, fils de Pierre II d'Alençon et de Marie Chamaillard.


Biographie

Il succéda jeune à son père et vécut dans une période de confusion, au milieu des factions qui divisaient l'entourage de Charles VI le Fou. Il soutint Louis d'Orléans et ravagea les terres de partisans des Bourguignons dans le Vermandois, puis participa au prises de Saint-Denis et Saint-Cloud.

Charles VI, alors qu'il assiégeait les ducs de Berry et de Bourbon à Bourges, envoya Louis d'Anjou contre Jean d'Alençon, qui dut faire sa soumission au roi, et l'accompagna aux sièges de Compiègne, Noyon, Soissons, Bapaume et Arras. Le roi l'arma chevalier devant Bapaume et érigea Alençon en duché-pairie en 1414.

Henri V d'Angleterre envahit la France, et la rencontre des deux armées se fit à bataille d'Azincourt. Jean d'Alençon montra la même témérité que son ancêtre à Crécy, et y fut tué.


Mariage et enfants:

Il épouse en 1396 Marie de Bretagne (1391 † 1446) fille de Jean IV de Bretagne et de Jeanne de Navarre, et eut :

Pierre (1407 † 1408), comte du Perche
Jean II (1409 † 1476), duc d'Alençon et comte du Perche
Marie (1410, † 1412)
Jeanne (1412 † 1420)
Charlotte (1413 † 1435)

Il eu aussi des enfants illégitimes :

Pierre († 1424), bâtard d'Alençon, seigneur de Gallandon
Marguerite, bâtarde d'Alençon, mariée à Jean de Saint-Aubin, seigneur de Preaux
Emuyl a écrit:
Bonjour Tilionis,

Je suis ravie de la reprise de vos cours. Je suis désolée je ne retiendrais pas toutes les dates mais je retiens l'histoire. :wink:

Cordialement,
Emuyl.
carlota a écrit:
Carlota, toujours désireuse de s'instruire, prit bonne note du cours.
korwen a écrit:
Merci pour ce cours Tilionis
kyril34 a écrit:
oui merci pour c'est cour titi au moins on mourra moins bete :wink: Very Happy
Tilionis a écrit:
Tilionis était content de voir du monde dans sa classe. Il remerçia les éléves et son directeur.

Il remercia aussi Emuyl qui était elle même professeur, et qui je pense pourrait comprendre. En éspérant la revoir bientot quelque part. :wink:

Il décida de ranger sa démission dans un tiroir.

Puis il commença a rechercher un cours, soit pour aujourd'hui, soit pour demain
.
De_Valendreuse a écrit:
merci Tillionis pour ce cours, je pense qu'on est tous tres heureux de te voir continuer.
Tilionis a écrit:
Attention De_Valendreuse, sur ce topic, je suis votre professeur.

je vous demanderez juste d'enlever le "te ou tu" sur ce topic, et mettre "vous".

mais je vous rassure, en dehors de ce topic, ce n'est plus la peine, c'est juste une marque de respect pour le professeur.

merci d'avance, et attention a vos phrases ou vous dites de faire le bordel, je vous tiens a l'oeil. :wink:
De_Valendreuse a écrit:
comme tu vous-drez, enfin, comme vous voudra

menfin, c pa facile qd même
al1 a écrit:
merci pour ce cour.
kasandra a écrit:
merci monsieur le proffeseur pour se cour
Tilionis a écrit:
Antoine De Bourgogne

Antoine de Bourgogne né en août 1384, mort à Azincourt le 25 octobre 1415, comte de Rethel (1393-1406), duc de Brabant, et de Limbourg et marquis d'Anvers (1406-1415), fils de Philippe II le Hardi, duc de Bourgogne, et de Marguerite III de Flandre, comte de Flandre, de Nevers et de Rethel.

Son père lui donna Rethel en apanage en 1393, qu'il transmit à son frère Philippe en 1406, quand il hérita du Brabant, du Limbourg et d'Anvers en 1406, à la mort de sa grande tante Jeanne de Brabant.

Lors des luttes entre Louis d'Orléans et Jean sans Peur, il soutint ce dernier qui était son frère, mais intervint plusieurs fois comme conciliateur. Il participa à la prise du Ham en 1411, mais lorsque les Anglais envahirent le royaume, il se rapprocha du roi de France et des Armagnacs pour les combattre. Il prit part à la bataille d'Azincourt où il fut tué.

Il épouse en premières noces à Arras le 21 février 1402 Jeanne de Luxembourg († 1407), fille de Waléran III de Luxembourg, comte de Saint-Pol et de Ligny, et de Maud Holland, et eut :


Jean IV de Brabant (1403 † 1427) duc de Brabant et comte de Limbourg
Philippe de Brabant (1404 † 1430) duc de Brabant et comte de Limbourg
Veuf, il se remarie à Bruxelles le 16 juillet 1409 Élisabeth de Goerlitz (1390 † 1451) duchesse engagère de Luxembourg
Guillaume, (1410 † 1410)
un enfant, né et mort en 1412


Il eut en outre deux filles illégitimes :

Jeanne mariée à Philippe de la Vienne
Anne, mariée en 1440 à Pierre de Peralta, comte de Santisteban
carlota a écrit:
Merci monsieur le professeur

(quoi je faillotte et alors ça dérange qui... au moins en cas de devoir j'aurai une bonne note)

Carlota rangea ses affaires et prit la direction de la mouette...
Emuyl a écrit:
Merci pour ce cours toujours interessant !
Tilionis a écrit:
Merci a vous 2 les filles.

Tilionis ne vit pas grand monde aujourd'hui, c'est peut-être du a la neige.
ioreth a écrit:
Merci pour ce cours, professeur....

sitôt le cours fini, Ioreth ne s'attarda pas....à cause de la neige, elle avait les pieds gelés Embarassed
al1 a écrit:
Merci pour ce cour.
Il n'a planté aucune vigne en Bourgogne ? Embarassed
Tilionis a écrit:
Pourquoi cela Al1? Il aurait du?
[quote="Tilionis"]Le prochain cours sera éxclusif.

Grace a De_Val, qui ma trouver un superbe cours, je posterais celui ci se soir si je le peux.

Il s'agit de L'histoire de Tréguier, que je trouve fortement bien détaillée.

Je ferais un peu de magie :wink: pour parler de futur de Tréguier (beaucoup plus tard qu'aujourd'hui), mais je trouverais intéréssant de savoir tout ca.

merci de votre compréhension.

Kelener Tilionis.
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Annette




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MessageSujet: Re: le cours d'histoire   le cours d'histoire Icon_minitimeVen 2 Mar - 3:40

Annette a écrit:
Annette vit l'annonce et se dit qu'elle assisterai au cours.
sa première leçon d'histoire Laughing
De_Valendreuse a écrit:
ouai super, l'histoire du village, j'espere que les figures locales tel que le maire korwen, l'ogre à bière moust ou le touristique moulin de carlota y auront leur place. Laughing Laughing
Bioul a écrit:
Oui super ! on va enfin savoir qui nous sommes ! j'essaierais de suivre les cours plus souvent desormais!
Tilionis a écrit:
Tréguier, cité épiscopale

Tréguier se blottit sur la colline, dans une courbe située presqu'au fond de l'aber (vallée, en langue celte) du Jaudy, à une douzaine de kilomètres de la pleine mer.
le cours d'histoire Treguie7

Tugdual, un des nombreux moines gallois fuyant leur patrie ravagée par les pillages, arriva en l'an 535 à l'antique Tric'Horn (trois angles, en breton). L'origine de ce nom vient des cours d'eau, le Jaudy et le Guindy, qui se rejoignent à Tréguier pour former la rivière qui en porte le nom. Bretonne jusqu'aux confins de son histoire et de ses légendes, la fondation de la cité est déjà l'aboutissement d'une première légende qui veut que Tugdual, pour y fonder son monastère, dût d'abord chasser le dragon qui hantait la région. Son aura était telle que l'épiscopat dont il fut l'initiateur devint l'un des centres religieux les plus en vue de la Bretagne. Guirec et Briac furent de ses disciples et fondirent à leur tour d'autre cités sur la côte : Perros-Guirec et Saint-Briac.

Nominoé, roi de Bretagne, en fait en 848 un évèché séculier.

Située sur les hauteurs, la ville constituait un centre névralgique que les envahisseurs normands ne se firent pas défaut d'attaquer. Après l'avoir conquise et détruite, au 9ème siècle, il fortifièrent la place mais il ne reste que peu de vestiges de cette époque.

Un nommé Gratien, ne trouvant plus que ronces, gravats et ruines sur l'emplacement de l'ancienne cité abandonnée par ses habitants, entreprit d'en relever la cathédrale en l'an 970. Il ne reste de cet édifice dédié à Saint-Tugdual qu'une tour, nommée tour Hasting. L'origine de ce nom est inconnue ...

Un autre écclésiastique est à l'origine de la renommée de la ville : Yves, le saint patron des avocats, né en 1253 à Minihy, défenseur des pauvres contre la puissance des riches.


le cours d'histoire Treguie0La cathédrale actuelle, également édifiée à la gloire de Saint-Tugdual (qui fut canonisé en 1347) est un chef-d'oeuvre où la froideur du matériau utilisé, le granit, le dispute à la légèreté d'une architecture où la finalité religieuse est fortement ancrée : une forme de croix latine de 75 mètres sur 17,45 mètres qui coiffe une voûte de 18 mètres de hauteur que domine une flèche d'une finesse extrême culminant à 63 mètres. Si le corps de l'église fut érigé à partir de 1339 au long du 14ème et 15ème siècle, le clocher actuel a pris la place de l'ancien au 18ème siècle.

La cathédrale actuelle, également édifiée à la gloire de Saint-Tugdual (qui fut canonisé en 1347) est un chef-d'oeuvre où la froideur du matériau utilisé, le granit, le dispute à la légèreté d'une architecture où la finalité religieuse est fortement ancrée : une forme de croix latine de 75 mètres sur 17,45 mètres qui coiffe une voûte de 18 mètres de hauteur que domine une flèche d'une finesse extrême culminant à 63 mètres. Si le corps de l'église fut érigé à partir de 1339 au long du 14ème et 15ème siècle, le clocher actuel a pris la place de l'ancien au 18ème siècle.

le cours d'histoire Treguie5


La flèche a été restaurée en 2002.


le cours d'histoire Treguie6
Le style gothique typiquement breton qui caractérise l'édifice est enrichi d'orgues du 17ème siècle, de 46 stalles d'inspiration renaissance du 16ème siècle et d'un cloître gothique rayonnant formé de galeries ouvertes sur 46 arcades. Ce dernier, construit de 1450 à 1479 abrite le tombeau de plusieurs défenseurs et religieux de la cité épiscopale, dont Jean V, duc de Bretagne et Saint-Yves de Kermartin, patron des avocats.





L'histoire de la ville est liée aux guerres de la Ligue qui ravagèrent le Trégor au 16ème siècle. Elle fut pillée à plusieurs reprises et l'alliance des Ligueurs et des troupes espagnoles aboutit à son incendie en 1592. La Révolution poursuivit la lente agonie d'une cité qui perdit son titre d'évêché par décret du 14 décembre 1789.



Centre culturel dont le rayonnement allait au-delà de la Bretagne, Tréguier attira de nombreux intellectuels. Ernest Renan en fut sans doute l'un des plus illustres représentants.
De_Valendreuse a écrit:
waw, hé ben dis donc, ça en jete. A la fois cours d'histoire et prédiction, j'ai tout de même du mal à comprendre la première photo: les bateaux sont biens bizarre et puis notre cher pont est toujours debout Laughing

En tout cas, merci pour ce cours exceptionnel.
Tilionis a écrit:
Tréguier, la vieille ville

Les échanges maritimes vont s'intensifier grâce, notamment, à la culture du chanvre et du lin, matières premières utilisées par les tisserands qui feront une partie de la richesse de Tréguier.

C'est pourquoi, à l'instar d'autres villes construites sur les hauteurs, de nombreux artisans s'installèrent au pied du port et dans la rue principale montant vers le bourg.
Amenant non seulement artistes et artisans d'art, verriers et sculpteurs, le Moyen Age fut également une période faste pour son développement économique.
le cours d'histoire Treguie1le cours d'histoire Treguie2le cours d'histoire Treguie3

Bon nombre d'entre elles s'y trouvent encore et déploient murs, fenêtres et balcons tels que la tradition les voulait au Moyen-Age.

Lorsque vous en arpenterez les rues et ruelles, entre le Guindy et le Jaudy, sans doute dégusterez-vous une partie de son histoire en lisant les façades de ces maisons, certaines à pans de bois, ou les pierres de ses manoirs et de ses chapelles.

Parfois cachées sous des revêtements qui ont perdu leur cachet d'antan, perdant ainsi une partie de leur âme, elles sont le reflet d'un modernisme qui n'a compris que parfois trop tard, le besoin pour une ville de retrouver ses racines.
le cours d'histoire Treguie4

Vous pourrez y flâner en vous imprégnant d'une atmosphère qui sent bon la Bretagne du Nord pour achever votre visite, sans doute, dans le silence assourdissant de la nef de la cathédrale ...
le cours d'histoire Treguie8
le cours d'histoire Treguie9
S'il vous reste quelques forces, poussez donc une pointe jusqu'à Minihy, le village qui vit naître Saint-Yves.
De_Valendreuse a écrit:
ha, on reconnait bien là notre vieu Tréguier, même si les pavés qui couvre la chaussée me semblent plus noir qu'à l'acoutumée. De plus, ce n'est pas le drapeau breton qui orne notre mairie mais un étrange drapeau tricolore.
Tilionis a écrit:
Tilionis fut content de son cours.

Je tiens a m'excuser pour les petites choses que De_val a déjà repérés.

Certes, ces images sont récente par rapport a notre époque HRP, mais surait-été dommage de couper le cours pour des petits détails.

Donc je tiens a vous demander de ne pas tenir compte, et de suivre le cours comme des élèves très intérésser, bien sur.

merci,
Tilionis
De_Valendreuse a écrit:
oui professeur, bien professeur, nous serons sage comme des images Twisted Evil

non mais c'est vrai que c'est super intéressant comme cours, de savoir comment notre village a été fondé et tout, encore merci pour ce merveilleux cours.
Annette a écrit:
merci beaucoup pour ce cours cher tilionis!
toujours instructif aussi ...
carlota a écrit:
Génial Tilionis .... MERCI
ioreth a écrit:
"L'origine de ce nom vient des cours d'eau, le Jaudy et le Guindy, qui se rejoignent à Tréguier pour former la rivière qui en porte le nom"

La rivière s'appelle t elle LE tréguier ou LA tréguier, monsieur le professeur?

Merci pour ce cours, c'est très très intéressant ;o)
Emuyl a écrit:
Je vous remercie Tilionis.

Etant amoureuse de Tréguier ce cours m'a permis de mieux la connaître. J'en suis très enchantée et cela me donne envie d'y aller IRL.

Cordialement,
Emuyl.
Tilionis a écrit:
Ioreth, je cherche, c'est un peu difficile a trouver. Des que j'ai une réponse, je vous l'écrirais ici.

Voici une suite du Cours sur Tréguier.
Tilionis a écrit:
Tréguier


Fondation
Le "Val Trécor" entre dans l'histoire en 535 avec le moine gallois Tugdual qui y fonde un monastère.

C'est ainsi que Tréguier sera une étape obligée du "Tro Breiz" : pèlerinage aux sept saints fondateurs bretons.

Tugdual est consacré évêque de Landreger vers 542. De son existence, nous ne savons en réalité que peu de choses, même pas la date précise de sa mort survenue un 30 novembre en 553, 559 ou 564. Il serait le fils d'Alma Pompa (sainte Pompée) et de Hoel 1er, 8e roi d'Armorique. Originaire de Grande-Bretagne, Tugdual aurait émigré en Armorique accompagné de sa mère.

Il semble qu'autour de son monastère se soit rapidement constituée une importante agglomération.

L'église, probablement en bois, n'a laissé aucune trace; on suppose qu'elle était située à peu près au même emplacement que la cathédrale actuelle.

En 848, Nominoë, Roi de Bretagne, fit de cet évêché abbaye un évêché séculier.

Peu de temps après, surviennent les premières invasions normandes commandées par Hastings. Tréguier sera détruit, abandonné par la population.

À son emplacement ne poussaient que des ronces et du lierre quand un certain Gratien entreprend de relever la cathédrale (970).

Cet édifice sera dédié à saint Tugdual. Il nous en reste une tour appelée, on ne sait trop pourquoi, tour Hasting.



Moyen Âge
La cité est nommée Saint Pabu ou ses variantes du XIe siècle au XIIIe siècle.

Un autre ecclésiastique est à l'origine de la renommée de la ville : Yves de Kermartin, le saint patron des avocats, né en 1253 à Minihy, défenseur des pauvres contre la puissance des riches.

La cathédrale actuelle fut ainsi édifiée (à partir de 1339, en ce qui concerne le corps de l'église) à la gloire de saint Yves (canonisé en 1347).

En 1412, Tréguier obtient le statut de ville.

De 1450 à 1479, fut construit autour de cette cathédrale un cloître gothique qui abrite le tombeau de plusieurs défenseurs et religieux de la cité épiscopale dont Jean V, duc de Bretagne et Saint Yves de Kermartin, le patron des avocats.

Vers 1505, la duchesse Anne de Bretagne et reine de France effectue un pèlerinage sur le tombeau de saint Yves.

Entre 1589 et 1592, la ville de Tréguier est ravagée par les Ligueurs. Cette période de l'histoire de la Bretagne est synonyme de guerre de religion entre catholiques radicaux (soutenus par les Espagnols) et protestants (soutenus par le roi de France et l'Angleterre). Les catholiques faisaient partie de la Ligue ou Sainte union et étaient dirigés par le duc de Mercœur, les protestants et royalistes par le roi Henri IV. Tréguier se rangea du côté des royalistes ainsi que la ville de Lannion. La fin de cette guerre en 1598 aboutit à la reddition de Mercœur et par la proclamation du fameux édit de Nantes.



Révolution
La Révolution voit disparaître l'évêché de Tréguier le 12 juillet 1790 (décret du 14 novembre 1789) et le dernier des évêques, monseigneur Le Mintier, s'enfuit à Jersey en 1791. En 1801, Tréguier est rattaché à l'évêché de Saint-Brieuc.

Au cours de l'hiver 1794, le bataillon des volontaires d'Étampes met à sac tous les monuments religieux de la ville : ainsi disparurent presque tout le mobilier, la statuaire, l'orfèvrerie, les vitraux…

La cathédrale servit d'écurie et fut tellement saccagée qu'elle ne put servir au culte imposé de l'Être suprême (reconnaissance d'un être suprême et de l'immortalité). Ce culte s'opposait au culte de la Raison instauré par Chaumette en 1793.

Tréguier est ruinée par la perte de son statut. Avant la Révolution, elle était plus peuplée que Saint-Brieuc, de nos jours elle est douze fois moins peuplée.



XIXe siècle
Le XIXe siècle est la période où Tréguier reprend un mouvement de prospérité grâce aux cultures de légumes primeurs et à son activité portuaire

Un grand projet s'élabore : la construction du premier pont suspendu en Bretagne, le pont Canada. En 1832, M. Ozou, négociant à Tréguier propose ce projet. En 1833, débute la construction du pont, celle-ci se terminera en avril 1834. Le 25 mai 1834 le pont Canada est ouvert à la circulation. Il sera détruit en 1886, puis reconstruit après la Seconde Guerre mondiale, en 1954.

Le XIXe siècle voit la naissance d'un célèbre et controversé écrivain, Ernest Renan. Celui-ci mourut en 1892 à Paris. Un musée lui est dédié dans la maison qui le vit naître en 1823.
carlota a écrit:
Carlota avait bien pris note... Elle rangea ses affaires, salua Messire Tilionis et fila à la mouette digérer le contenu avec un bon verre de cidre
Annette a écrit:
Annette qui essayait d'être assidue avait pris des notes et chahuté un peu.
Elle remercia Sieur tilionis pour son cours toujours aussi instructif.

Au prochain cours!
ioreth a écrit:
Ioreth se leva et rassembla ses notes

Merci pour le cours, professeur. Et ne vous en faites pas pour la question, je ne suis pas préssée
De_Valendreuse a écrit:
merci messire Tilionnis pour cet excellent cours
Annette a écrit:
le cours d'histoire était en attente alors elle fit demi tour et retourna voir le reste du village ^^
(je remonte le topic avant autodélestage, je vais archiver bientot!)
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Annette




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MessageSujet: Re: le cours d'histoire   le cours d'histoire Icon_minitimeLun 26 Mar - 9:26

Tilionis a écrit:
LE HAUT MOYEN-AGE

Les migrations des Britto-romains.
Elles ont lieu vers l'Armorique et sont l'acte fondateur de la Bretagne (Apparition du toponyme Breizh).
À l'appel des Romains, des contingents bretons (fœderati) viennent de l'île de Bretagne, actuelle Grande-Bretagne et s'installent d'abord sur la frange littorale de l'Armorique afin de la défendre contre les pirates germains qui sévissent en Manche puis s'enfoncent dans les terres pour mater les révoltes des bagaudes indigènes.

Lorsque les dernières légions romaines quittent l'île de Bretagne en 411, ils confient la défense de l'île aux Britto-romains. Rapidement, les raids des Pictes depuis la Calédonie (actuelle Écosse, au-delà du mur d'Antonin) et surtout des Irlandais (depuis l'Hibernie) se multiplient contre le Pays de Galles, en même temps que s'installent à l'est de l'île des peuplades germaniques, et notamment les Angles et les Saxons qui repoussent les Bretons à l'ouest. Il semblerait même que ce soient les raids et la colonisation des Irlandais qui auraient été un facteur décisif dans le départ de certaines vagues migratoires bretonnes vers le continent.

Alors, des communautés entières de Bretons (cité-clan) émigrent dans une partie de l'Armorique depuis les régions de l'ouest de la Bretagne insulaire (surtout depuis le Devon et la Cornouailles) sous la conduite de leur chefs religieux et laïcs. Ces émigrants apportent avec eux leur culture, leur organisation et probablement leur langue, bien qu'il soit difficile de dire si le breton de l'époque était similaire ou non à la langue des Gaulois Armoricains. Il est également difficile de quantifier la population armoricaine au moment des émigrations.

Pendant cette période de migration, l'histoire de la Bretagne recouvre à la fois la Grande-Bretagne, d'où proviennent les migrants et la plus grande des deux péninsules de l'Armorique (l'autre péninsule armoricaine étant le Cotentin) qu'on finira par appeler Petite Bretagne, puis simplement Bretagne.

Notons que l'émigration bretonne en provenance des Îles Britanniques eut lieu également sur tout le territoire normand de l'Armorique, notamment le Cotentin et le département du Calvados particulièrement la région autour de Caen, comme l'ont confirmé les recherches du professeur Léon Fleuriot. Les liens du territoire qui devint plus tard la Normandie avec l’île de Bretagne ont toujours été des plus étroits[2]. La Normandie a été particulièrement riche en saints bretons : sa côte faisant face à celle de la Grande-Bretagne, il serait invraisemblable que les immigrés des Ve et VIe siècles aient évité systématiquement ses rivages. Saint Patrick saint irlandais d'origine bretonne (né en Bretagne insulaire) est honoré dans plus de six paroisses normandes. Saint Méen dans trois d’entre elles. L’« exemption » de Sainte-Mère-Église est une enclave de cinq paroisses du diocèse de Bayeux survivance d’un ancien monastère de Saint Mewen, forme bretonne moderne Méen, cornique Mewan. Sainte Anne, Saint Armel, Saint Aubin, Saint Méen, Saint Samson sont honorés dans de nombreux lieux de Normandie. La densité des toponymes bretons en Normandie est également remarquable. Quatre paroisses bretonnes à l'embouchure de la Seine, en plus du monastère de Pentale-Saint-Samson (Pental=Talben, penn=tête, tal=front) et dans son voisinage : Saint-Maclou-de-la-Brière, - Saint-Maclou = Saint-Malo -, Saint-Maclou-de-Folleville, Saint-Maclou-de-Rouen- Eure, Saint-Thurien (Saint Turioult en 1376), subsistèrent comme entités bretonnes jusqu'au Moyen Âge et restèrent dépendantes de l’évêché de la métropole bretonne de Dol en tant qu’enclaves de Neustrie et des bords de la Seine de l’Évêché de Dol-de-Bretagne jusque 1790. La Métropole bretonne de Dol-de-Bretagne était la plus ancienne et la plus importante abbaye-évêché bretonne de type celtique datant des premiers temps de l'émigration.

Le morcellement et la grande étendue des possessions et dépendances du diocèse de Dol, qui est le seul diocèse breton dans ce cas - ce qui prouve son ancienneté et son importance - s'explique par la dispersion des premières colonies bretonnes des premiers temps de l'émigration des Ve et VIe siècles, dont elle avait la charge et pour lesquelles elle devait être un grand centre spirituel, sur les côtes de la Bretagne et la Normandie actuelles. Le Havre, à l'embouchure de la Seine, fut aussi, curieusement un grand centre d'émigration bretonne dans la deuxième moitié du XIXe siècle et la première moitié du XXe siècle, notamment par bateau à vapeur au départ de Morlaix.

Les chefs bretons traversent la Domnonée insulaire avant de passer la Manche. Il faut avoir à l’esprit que la mer a été en général un facteur d’unité : elle unissait plus qu’elle ne divisait. Dans les traditions relatives à la colonisation de la Bretagne par les Bretons nous retrouvons des royaumes doubles de ce genre[3]. De nombreux lieux seront nommés du nom des chefs de ces clans (plou-, tre-, lan-, ...). Les sept saints fondateurs de la Bretagne (saint Pol Aurélien (évêque de Léon), saint Corentin (évêque de Cornouaille), saint Patern (évêque de Vannes), saint Samson (évêque de Dol), saint Brieuc (évêque de Saint-Brieuc), saint Malo, évêque d'Aleth, évêché transféré à Saint-Malo) et saint Tugdual, appelé aussi Tudy, Tutuarn et Pabu (évêque de Tréguier), sont probablement la version christianisée de ces chefs de clan investis de pouvoirs religieux.

La plus grande des deux péninsules de l'Armorique devient alors la Bretagne mineure, ou Petite Bretagne, puis n'est plus appelée que Bretagne[4].

Il semble que vers l'an 600 l'émigration soit achevée.


PS: je m'excuse du retard pour le cours.
Tilionis a écrit:
EVOLUTION ET DUCHE


L'évolution de la situation en Grande-Bretagne

Après le départ des Romains, les Britto-romains mènent une lutte militaire contre les Saxons sous la direction de « seigneurs de guerre » issus de l'aristocratie romanisée. Le seul dont l'histoire garde le nom est Ambrosius Aurelianus[5] (le « Riothamus » de Grégoire de Tours ?) qui combattit également sur le continent contre les Francs et les Wisigoths notamment. Il était allié au magister militum Ægidius (le père de Syagrius).

Ces évènements donneront naissance aux mythes de Cadwaladr et Emrys chez les Gallois et à la saga d'Arthur chez les Bretons.

Au Sud, peu à peu les Angles, les Saxons, les Jutes, les Frisons et les Francs s'établissent en nombre.

En 493 au Mont-Badon (Bannesdowne, de nos jours, près de Bath), une grande armée bretonne infligea une sévère défaite aux Saxons dont les Bretons firent un grand massacre. Cette victoire bretonne stoppa net l'avance des Anglo-Saxons et fut suivie d'une période de paix.

À partir de la bataille de Deorham (577), l'équilibre est rompu et leurs royaumes s'étendent peu à peu vers l'ouest, isolant les Bretons du sud-ouest de ceux du nord (Strathclyde, ...), puis les Gallois des Cornouaillais.

Au nord, la fusion du royaume des Pictes, du royaume irlandais de Dal Riada et des peuples britonniques du nord donna naissance à l'Écosse.

Au sud, les royaumes anglo-saxons commencèrent à s'unir, l'union étant parachevée durant l'occupation danoise puis normande.



Des principautés au duché : Bretons et Carolingiens

Des principautés au duché : Bretons et Carolingiens [modifier]
Avant le VIIIe siècle, le territoire des Bretons sur le continent ne s'étend que sur la partie occidentale de la Bretagne actuelle. Rennes et Nantes sont ainsi des comtés francs, réunis par la suite dans la marche de Bretagne, afin de prévenir le royaume franc des incursions bretonnes.

497 : après une longue guerre, Clovis conclut un traité avec les cités armoricaines (dont certaines majoritairement peuplées de Bretons) : celles-ci reconnaissent la suprématie des Francs, combattront sous ses ordres, mais ne paieront pas de tribut. De plus, la colonisation bretonne, qui se faisait sur toute la Bretagne et la Normandie actuelles, est limitée aux cités Osisme, Coriosolite et Vénète[6]
559-560 : expéditions de Clotaire contre Conomore, qui soutient son fils Chramme révolté contre son autorité. Victoire en 560 aux Monts d'Arrée[7]
578 : Vannes prise par les Bretons. Des expéditions franques sont conduites en 579, 585 et 590 pour la reprendre, sans succès[8].
590réf. nécessaire : premier texte de langue bretonne parvenu jusqu’à nous. Il s'agit d’un traité de botanique. Ce document breton est antérieur au plus vieux texte français-roman qui date de 843.
753 : raid de Pépin le Bref et reprise de Vannes par les Francs.
786 : raid de Charlemagne, mené par le sénéchal Audulf.
798-799 : première conquête de la Bretagne par le comte Gui au nom de Charlemagne.
801 et 811 : soulèvements. Nouveaux raids de Charlemagne.
818, 824 et 837 : soulèvements et expéditions de Louis le Pieux
840 : mort de Louis le Pieux, ses fils se déchirent sur la question de la succession. Le Missaticum breton, confié par Louis au Breton Nominoë, se retrouve parmi les enjeux.
841 : Nominoë prête serment au roi de Francie occidentale Charles le Chauve.
843 : bataille de Messac : victoire d'Erispoë, fils de Nominoë, contre Renaud, comte d'Herbauge et préfet de la Marche de Bretagne, qui a tenté de sa propre initiative une attaque contre Nominoë malade. Marque le déclenchement des hostilité entre Charles le Chauve et Nominoë.
845 : bataille de Ballon. Victoire de Nominoë sur Charles le Chauve; un traité est conclu en 846. Nominoë est alors le souverain de la Bretagne. Reprise des hostilités en 849 : avec la déposition des évêques et leur remplacement par des bretons, Nominoë cherche à rendre son clergé indépendant de l'église franque. Raids en profondeur dans la Francie occidentale (Maine, Anjou, Poitou), prise des cités de Rennes et Nantes.
851 : mort de Nominoë en campagne près de Vendôme. Erispoë, son fils, lui succède, et écrase l'armée franque à la bataille de Jengland. Au traité d'Angers, Charles le Chauve concède les insignes de la royauté à Erispoë, avec les comtés de Rennes et de Nantes ainsi que le pays de Retz.
856 : traité de Louviers.
857 : le roi de Bretagne Erispoë est assassiné par son cousin, Salomon, qui est couronné roi de Bretagne.
863 : traité d'Entrammes. Charles le Chauve concède la frange occidentale du Maine et de l'Anjou à Salomon en échange de la paix.
867 : traité de Compiègne. Concession de la péninsule du Cotentin et de l'Avranchin à Salomon. Extension maximale de la Bretagne.
868 : à Pîtres, Charles le Chauve reconnaît le titre royal à Salomon et à sa descendance.
874 : le roi Salomon est assassiné à son tour. S'ensuit une guerre civile où finissent par périr les deux prétendants, Gurvant et Pascweten, laissant la Bretagne de nouveau déchirée entre Judicaël et Alain.
888 : à la mort de Judicaël aux mains des Normands, Alain est couronné roi de Bretagne sous le nom d'Alain Ier dit « le Grand », et écrase les Normands.
907 : mort d'Alain Ier « le Grand ».
Après 907, les querelles des grands seigneurs affaiblissent la Bretagne. Au détriment des deux fils (Rudalt et Derien) et deux gendres d'Alain le Grand, Gurmaëlon, comte de Cornouaille se fait reconnaître roi. Les conflits entre seigneurs provoquent insécurité et anarchie. Les raids vikings reprennent, menés par les chefs Ohtor, Hroald et surtout Ragenhold. Des groupes s'installent en différents lieux d'implantation (notamment dans la région de Nantes). À partir de 919 la plupart des communautés religieuses fuient en Angleterre ou en France, bientôt imitées par la noblesse et les notables. De cet exode date la vénération des reliques de saints emportés par les moines dans les lieux de leur exil : celles de saint Corentin à l'abbaye de Marmoutier, de saint Guénaël à Courcouronnes, de saint Samson à Saint-Symphorien d'Orléans et de saint Magloire à Paris.

En 936, Alain dit Barbe-Torte, fils du comte de Poher et petit-fils du roi Alain Ier dit le Grand, revenu d'Angleterre à l'appel de l'abbé Jean de Landevennec, rassemble les Bretons. Les Normands sont battus à Nantes en 937, puis à Trans le 1er août 939, date qui devint la fête nationale.

Une dispute ne tarde pas à naître entre la dynastie fondée par Alain Barbetorte, duc et comte de Cornouaille, et celle de Juhel Berenger comte de Rennes. Par alliances les Thibaldiens, comtes de Chartres et de Blois, contrôlent le comté de Rennes, les comtes d'Anjou le comté de Nantes.

En 987, le comte de Rennes Conan Ier le Tort triomphe des Bretons de Nantes et prend le contrôle de la Bretagne, sous la suzeraineté nominale des Capétiens.
Tilionis a écrit:
Suite a la demande d'Emuyl, je met une photo de France et de bretagne, avec les villes.

Malheuresement, elle ne doit pas être a jour, si quelqu'un peut me dire ou en trouver une a jour. Merci beaucoup.



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