Fazaö est malheureux

Nombre de messages : 69 Date d'inscription : 04/02/2007

Fazao a écrit:: Voilà, c'était juste un coup de gueule: la vie est moche, mes devoirs sont en retard, je bosse pas pour mon TPE, mon compte est à découvert, ma voiture est en panne, j'ai pas demandé à venir au monde, y a des scorpions dans mon slip, y a des rarts dans mes toilettes, la politique c'est de la crotte, président Kennedy est mort et voilà tout. Ah oui et aussi personne ne m'aime! Pourquoi, suis-je trop différent, trop bizarre, suis je une abbération de la nature, une des rares erreurs que Dieu a commise, suis-je un rebus de l'humanité, suis-je donc un monstre, en définitive, je ne sais pas, je ne peux pas, mais pas question de rester planté là, les lois ne font pas les hommes, et moi non plus je ne fais pas la loi, alors j'essaie, je me bats contre le monde et contre moi-même et aussi contre la CIA de temps en temps dans mes rèves les plus fous, et dans mes cauchemards aussi, et Dieu sait que j'en fais des cauchemards, des rèves de guerre, des rèves de mensonges, des rèves du feu des enfers, et de choses qui mordent. Alors je dors avec un oeil ouvert, l'avenir me fait peur, le passé m'effraie, heureusement qu'il-y-a le présent. Et même le présent est pas terrible, alors plus rien ne compte, et le monde s'effondre, et je pourrais continuer pendant des heures mais je dois passer à table, assouvir mon besoin de manger, besoin primaire et sans importance, auquel chacun est soumis, bien malgré lui......

BAh j'en ai marre, j'ai plus de souffle, allez à plus les puces

Emuyl a écrit:

Emuyl avait entendu cet appel. Elle decida d'envoyer sa colombe avec un petit mot pour messire Fazao:

Citation :: Demat messire,

J'ai bien entendu votre appel. Pour répondre à tout cela je dirais que certes la vie est difficile et cruelle mais c'est grâce à cela que les gens prennent conscience de pleins de choses. Cest grâce à cela que les seuls moments de bonheur intense nous montre que la vie mérite d'être vécue.

Je voudrais vous venir en aide. Que puis je faire pour vous?
En attente de votre réponse je vous laisse ma colomb à disposition avec un crayon et un parchemin s'y joint.

Cordialement,
Emuyl.

Bioul a écrit:: Bizarre on dirait ma definition , merci fazao ....

Fazao a écrit:

Quand Fazaö reçut la colombe, sa première idée fut de la faire griller pour avoir à manger gratis, mais voyant qu'elle avait une lettre attachée à sa patte, il le lut, et mis un peu de temps à déchiffrer l'alphabet Latin. Lui était hhabitué aux runes de son pays. Quand il eut enfin compris le message, ils'appliqua à écrire une réponse, déchargeant sa conscience.

Citation :: Dame Emuyl

Je suis heureux que vous ayez entendu mon appel, et je me rends compte à quel point je peux crier fort quand je le veux. Je crois que la seule chose que vous puissiez faire pour m'aider est de recevoir cette lettre, car j'y mets mon désespoir, et mes regrets.
Comme vous le savez peut-être, j'étais, il-y-a encore onze mois, Roi d'un puissant Royaume lointain. A l'époque, tout me souriait: j'avais la confiance du peuple, le pouvoir, et on me prétait intention. On riait de mes plaisanteries, même des moins intéressantes, on se taisait quand je parlais, même pour ne rien dire. Bref, j'étais un Roi respecté.
Mais à présent que je suis ramené à ma condition d'homme, que je vis comme tous les simples mortels, je suis perdu. Moi qui avais l'habitude d'une vie de luxe et de responsabilités, je me retrouve aujourd'hui presque inconnu, et sans importance particulière. Je me rends compte à présent de la stupidité et de l'égoïsme de mon acte. Je me suis plaint d'être devenu un simple mortel. Je me suis plaint de ce que vivent tous les autres, alors que beaucoup souffrent bien plus que moi.

Je sais ce que je dois faire: je dois écrire. J'essaie en ce moment (dans le monde réel) d'écrire un livre portant sur le monde de Fazaö, un livre de ce que certains appellent l'héroic fantasy. Je réfléchis à ce livre depuis des années, et je compte le publier à la biblioyhèque de Tréguier, avant de le publier dans le monde réel. Celà représente beaucoup de travail, mais mon histoire est en cours de création, et les idées sont bien cernées, celà me permettre de décharger ce que j'ai dans la mémoire et aussi de voir si ce livre peut "marcher".

Merci de m'avoir répondu, et de m'avoir ouvert les yeux sur ce que je devais faire.

Fazaö

Et Fazaö donna la lettre à la clombe qui repartit. Il la regarda s'éloigner et songea à son passé, son pays, et Kranaïstal, son épée, qui avait été incarnée et personne humaine, et qui vivait à présent dans le Royaume françois. Il songea à Sikentaïr, son cousin qui le haïssait, à Myzdenel, son meilleur ami qui l'acvait abandonné, Nashira, le seul amour qu'il aie jamais eu et qui aurait jamais, et qu'il avait été forcé à abandonner. En songeant à tout ceci, il se sentit mal, et sentit une goutte d'eau couler le long de sa joue droite... la quatrième larme de Fazaö était enfin sortie. Il l'avait enfin libérée. Il se sentait mieux à présent, le passé était du passé, un temps révolu, et il pouvait recommencer à zéro, il l'avait déja fait une fois, il pouvait le faire une fois encore. Libéré de ses chaines, il se retourna, ramassa un baton, et s'entraina au garaïl, l'art de l'épée de son pays.

Emuyl a écrit:

Emuyl quelques minutes après recue la lettre de messire Fazao, elle l'a lu attentivement et voulu immédiatement répondre à cela:

Citation :: Seigneur Fazao,

Excusez moi de vous déranger plus emplement mais je voudrais vous parler de chose qui m'interèsse plus sincèrement.
Tout d'abord sachez que ce n'est point le pouvoir qui compte dans la vie, moi même ayant toujours été unepaysanne je ne sais ce qu'est le pouvoir mais je sais que la plus belle chose au monde sont les relations avec les gens. C'est eux qui vous apprennent beaucoup.

De plus, ayant été un grand Seigneur, je suis sûre que vous savez combattre. J'ai toujours eu un faible, pour les arts d'épée. J'ai toujours voulu apprendre à me défendre. Accepteriez vous de m'apprendre, pour cela je vous invite à boire un verre chez moi ?

En attente de votre réponse,
Emuyl.

Fazao a écrit:

Quand Fazaö reçut la nouvelle réponse de Dame Emuyl, il lisait déja une autre missive, venue de son ancienne contrée. Elle lui demanddait de passer quelques jours au Palais de Kovikay, son anienne capitale. Un soldat à l'allure menaçante se tenait à l'entrée de la patite maison de l'éleveur de moutons. Le soldat tenait deux chevaux: un pour lui et un pour Fazaö. Les raisons de la convocation étaient précisées: Fazaö devait, au cours d'une cérémonie, passer le pouvoir à son cousin, car, pour l'instant, il était encore officiellemnt Roi, même s'il n'avait plus aucun pouvoir.
Fazaö vit la colombe de Dame Emuyl et lut la lettre. Dans un premier temps, il fut tenté de transmettre une partie du Garaïl à cette personne qui semblait s'intéresser à cet art, mais il ne pouvait pas. En effet, la lettre officielle menaçait d'employer la force pour amener le Roi en son pays, et que si Fazaö neutralisait le soldat pour se soustraire à l'autorité de son Royaume, ce serait l'armée Royale echtelienne elle-même qui s'en mélerait, et n'hésiterait pas à massacrer tous les habitants du village.
Dépité, et empli de haine pour ceux qui étient autrefois ses frères d'armes et de sang, il n'écrivit que quelque mots sur sa réponse:

Citation :: Je suis désolé Ma Dame, mais des raisons personelles et trés importantes m'obligent à décliner votre offre. Je pars sur l'heure pour quelques jours.
Zonik Kranaïstal ol Nohansen, dit Fazaö second, ex-Roi d'Echtelion.

Fazaö donna la réponse à l'oiseau, ramassa son épée ancestrale, cachée sous une lame de placher et dont il ne se servait jamais, enfila son armure Royale, et monta sur son cheval. Lui et son guide foncèrent alors à bride abbatue en direction de l'est, sous la pluie glacée de janvier.

Emuyl a écrit:: Emuyl recut la lettre, elle fut fort peiné mais compris et respecta le choix de messire Fazao.

al1 a écrit:

Fazao a écrit:: En effet, la lettre officielle menaçait d'employer la force pour amener le Roi en son pays, et que si Fazaö neutralisait le soldat pour se soustraire à l'autorité de son Royaume, ce serait l'armée Royale echtelienne elle-même qui s'en mélerait, et n'hésiterait pas à massacrer tous les habitants du village.
Dépité, et empli de haine pour ceux qui étient autrefois ses frères d'armes et de sang, il n'écrivit que quelque mots sur sa réponse:

.

Reste là Fazao, jamais une armée n'entrera en Bretagne Evil or Very Mad

Quoique ..... laisse venir ça nous fera de l'entrainement, ça fait un moment que nous n'avons massacré personne Twisted Evil

Fazao a écrit:: Fazaö rentra dans sa maison, sa main droite ensanglantée, ainsi que la plus grande partie de son corps. Il ne réalisa pas tout de suite ce qui lui était arrivé. Peu à peu les souvenirs revinrent. Son guide ne l'abait pas emmené en Echtelion... non, il l'avait conduit au coeur d'une sombre forêt, et ils avaient dressé le campement. Tard dans la nuit, alors qu'il dormait, Fazaö avait entendu des pas dans l'herbe, et avait préparé son épée, juste à temps pour bloquer un coup qui aurait pu lui trancher la tête. Le silence de la nuit avait été brisé par les cris de guerre d'une dizaine de soldats echteliens qui s'étaient rués sur l'ancien Roi. Désormais, tous étaient morts. Fazaö n'avait pas perdu la main. Il les avait tué comme il savait si bien le faire, mais quelque chose était arrivé. ELLE était apparue. D'abord suspicieux, Fazaö lui avait demandé ce que sign ifiait cette embuscade, et ce qu'elle faisait là. Mais elle avait sorti son épée et avait engagé le combat. Fazaö, abasourdi, n'avait pas eu le temps le réagir, et il n'essaya même pas de se défendre. Alors qu'il était à terre, elle s'était préparée à lui donner le coup de grâce. Mais quelque chose avait retnu son geste. Qu'est-ce qui aait bien pu la retenir, la pitié, la compassion, l'honneur... ou l'amour peut-être? Toujours était-il qu'elle s'était contentée de ramasser l'épée de Fazaö, et de l'emporter avec elle dans la nuit profonde. Fazaö s'était réveillé au milieu de la forêt, couvert de balafres, et avait couru, sans cheval, jusqu'à son village...
Désormais il était étendu sur son lit, brûlant de fièvre et le coeur encore plus blessé que son corps.

Nombre de messages : 69 Date d'inscription : 04/02/2007

Emuyl a écrit:: Emuyl était à sa fenêtre quand elle vit Fazao ensanglanté dans la nuit. Elle prit d’abord peur puis se precipita dans son salon afin de préparer son panier. Elle y rangea tout en désordre et accourut à toutes jambes chez lui. Elle frappa à la porte mais personne ne répondit. Elle eut peur qu’il ai fait un malaise alors elle se permit d’entrer.

Elle vit allongé sur le lit tout ensanglanté et plein de sueur. Elle se depêcha de préparer de l’eau puis pris une serviette et la déposa sur son front. Elle restait à son chevet, soigant les blessures du mieux qu’elle pouvait. Puis elle attendit que ce dernier se reveille …

Fazao a écrit:: Quand Fazaö se réveilla, une demi-heure seulemnt plus tard, il était livide, et parlait dans une langue inconnue, pendant des heures, il délira, répétant sans cesse "Ghon meldaï ashteïm, meldoï ashteïm o soï tiol, Gon meldaï ashteïm, meldoï ashteïm o soï tiol...... ". A la fin, il retrouva complétement ses esprits, et remarqua Dame Emuyl:
"Vous.... vous ne devriez pas être ici!"
Il ne paraissait pas faché, mais plutôt terrifié, comme si Dame Emuyl courait un danger en ayant pénétré le repère du Roi déchu...

Emuyl a écrit:: Emuyl fut surprise d’entendre ce que Fazao lui disait. Elle répondit immediatement :

« Messire, je vous ai vu bléssé par ma fenêtre, je ne pouvais point vous laisser dans cet état. De plus arrêter de gesticuler comme cela, je ne peux soigner vos autres blessures.
Ou puis je trouver à manger ou à boire chez vous afin de vous redonner des forces ? »

Emuyl regardait dans toute la pièce, attendant la réponse. Puis elle placa un oreiller dans le dos de Fazao afin de le redresser. Puis elle le regarda inquiète de voir que ses blessures étaient graves.

Fazao a écrit:: "Je... je garde ma nourriture dans le meuble, là bas, tout au fond... et ne vous inquiétez pas pour moi.... je.... j'en ai vues d'autres...."
Mais il était évident qu'il n'en avait pas vu d'autres, il avait déja été blessé plus gravement dans sa carrière de guerrier, mais jamais son coeur n'avait-été aussi anéanti de sa vie. ELLE avait essayé de le tuer, alors qu'ils s'étaient aimés depuis tant de temps, alors qu'ils s'étaient entraidés, et tant que camarades de guerre, et tant qu'amis, et en tant qu'amants.... Malgré celà, il ne ressentait pas de haine, juste... de l'incompréhension.
"Ghon, meldaï ashteïm, ghon meldeï ashteïm, ghon meldoï ahteïm, melder ashteï temoï ghon soï..."

Emuyl a écrit:: Emuyl qui ne comprenait rien aux paroles de Fazao, se dirigea vers le meuble où se trouvait la nourriture. Elle commença à prendre un récipient et fit un repas à messire Fazao. Elle le fit chauffer tout en gardant un œil sur lui.

Tout à coup, elle vit qu’il voulait se lever, elle se precipita vers lui et l’obligea à se coucher à nouveau. Ce qu’il fit tellement la douleur était grande. Puis Emuyl mit le plat qu’elle avait préparé dans une assiette et le lui apporta.

« J’espère que ce n’est pas trop chaud, si vous avez besoin d’aide appelez moi je vais nettoyer la serviette je reviens. »

Emuyl s’absenta …

Fazao a écrit:: Fazaö avala goulûment la nourriture et commença à se sentir mieux. Il était cependant surpris: jamais personne ne s'était soucié de lui, jamais personne ne l'avait aidé, sauf peut-être ses amis proches, mais les gens qu'il connaissait à peine ne le respéctaient autrefois que parce qu'il était leur suzerain. Et voilà qu'une Dame qu'il ne connaissait pour ainsi dire pas, s'occupait de le soigner et de lui préprer de la nourriture. il se dit qu'aprés tout, il était normal de venir en aide à son prochain, mais il ne parvenait pas à s'y faire, et avaitinconsciemment honte. Avant, c'était lui qui aidait les autres. en tanr que Roi, chevalier et prêtre, il avait été de son devoir de venir en aide à la veuve, à l'orphelin, au mendiant et à l'âme tourmentée.
Mais il n'ETAIT PLUS Roi, et ceci appartenait au passé, quand pourrait-il le comprendre? Il était du peuple à présent, du peuple, de ceux qui attendaient impuissament les décisions des dirigeants pour savoir à quelle sauce iols seraient mangés. De ceux qui vivaient les jours les uns aprés les autres, de ceux, enfin, qui avaient pour devoir moral de venir en aide aux blessés.
Rassuré, mais honteux de la manière dont il avait pensé jusqu'à présent, Fazaö posa l'assiette vide sur la table, et ne pouvant plus reste éveillé, s'écroula...
Il ne réva point, et c'était la première fois depuis son arrivée en Bretagne.

Emuyl a écrit:: Emuyl vit que Fazao était pris de fatigue, elle vit aussi qu’il s’était endormi. Emuyl prit l’assiette vide que Fazao avait posé sur la table et commença à faire la vaisselle.
Puis elle remarqua que la maison n’avait pas été nettoyée, alors elle décida d’y faire le ménage.

La jeune femme commença sans faire de bruit pour ne pas réveiller. Puis elle continua à soigner les dernières blessures en faisant attention de ne pas réveiller Fazao. Puis ayant tout fini, elle commença à s’assoir à côté de lui pour veiller sur lui. Puis prise de fatigue car elle n’avait rien dormi de la nuit, elle s’assoupit …

Tilionis a écrit:: Tilionis qui marchait dans la rue de Tréguier, apérçu du sang par terre.
Il suivit les traces avec intrigue, et se retrouva devant la maison de Fazao, la porte était entrouverte.
il toca, et demanda:

"Il y a quelqu'un?"

Il ne rentra pas par politesse.

Fazao a écrit:: Fazaö fut réveillé par l'appel de Tilionis. Ebéthé une dizaine de secondes, il se sentit ensuite tout à fait en forme et tout à fait bien. Malgré ses blessures qui n'avaientpas encore cicatrisé,il se leva en prenant soin de ne pas déranger Emuyl, qui l'avait si bien soigné. Il alla dans sa réserve secrète et but un petit bol de Ryndel pour achever de se réveiller, et alors, tout d'un coup, il se souvint:
Alors qu'il était à terre, à sa merci, elle lui avait dit: "Je ne peux pas te tuer, mais je ne les empècherai pas! Comprends bien que je tiens à ma vie autant qu'à la tienne, et que si j'intérfère dans ton assassinat, je mourrai moi aussi. Méfie toi, ils n'abandonneront pas, et dans trois jours, à onze heures trente neuf du matin, un vieil ennemi viendra achever le travail des soldats." Etr sur ce, elle l'avait laissé pour mort, et il était parti.
fazaö regarda la vieille horloge qui trônait dans un coin de la pièce, et fut pris d'effroi: il serait onze heures trente neuf dans sept secondes, et quelqu'un venait de frapper à la porte.
Fazaö se rua au dehors, juste à temps pour voir une flèche voler en direction de Tilionis. avec une incroyable rapidité, il attrappa la flèche.
"Ecartez vous, ce n'est pas pour vous qu'ils viennent, mais pour moi, alors ne restez pas là!"
il attrapa une autre flèche et vit deux hommes sortir de derrière un buisson situé à une vingtaine de mètres. le premier courut vers lui, l'épée au poing. il ne semblait pas bien entraîné, alors fazaö bloqua sa main, puis atteapa son bras, le rtourna et prit l'épée. pendant que le consctrit hurlait de douleur par terre, il regarda l'autre homme s'avancer plus lentement. Lui aussi était armé, d'une épée sertie d joyaux, réservée aux Grands-maîtres. Fazaö le reconnût:
"Ca alors, Karnen Jondernaï ol Morensan, Grand-Maître du renaîl en personne, que me vaut a visite, mon ami?
-Trés honoré de te rencontrer, Zonik kranaïstal ol Nohansen (Fazaö crispa les poings à l'entente de ce nom), désolé de te rendre visite dans de telles circonstance, mais le Roi m'a ordonné de t'assassiner, alors, crois bien que je n'ai aps eu le choix!
-Que sont devenus les maîtres? Te souviens tu de la vieille règle? Un grand-maître n'a pas le droit d'en tuer un autre, sous peine de mort!
-Cette loi a été suspendue pour vingt quatre heures, le temps que je te tue."
fazaö paraissait attristé: le nouveau Roi avait violé l'honneur des grands-Maîtres, et pour la première fos, un duel entre grands-maîtres allait avoir lieu.
"Je n'ai pas envie de me battre, dit l'ancien Roi, mes mains ont été assez salies ces derniers jours, et j'ai décidé de tirer un trait sur mon passé.
-Ce n'est pas le cas du conseil, et c'est pourquoi il m'a envoyé."
Fazaö attrapa le conscrit par le col, et dit:
"Nous allons faire un pacte sur l'honneur, d'accord? Nous allons livrer duel, amis si je gagne, le conseil devra abandonner toutes les poursuites à mon encontre!"
Le grand-maître du nerraïl hésita, puis sortit un parchemin de sa poche, et rédigea un contrat, qu'il signa. Aprés avoir vérifié que le contrat était en règle, Fazaö signa à son tour, puis le donna au conscrit.
"Eloigne-toi, manant, je n'aimerais pas tuer le garant de ma liberté!"
Le pauvre conscrit s'éxécuta et s'éloigna, et les deux adversaires se mirent en garde, se regardèrent dans les yeux, restèrent immobiles pendant vingt minutes, puis au même moment, s'élancèrent l'un vers l'autre.
Fazaô donna tout ce qu'il savait du garraïl, la troisième école d'art de l'épée, dont il était le Grand-Maître. cette école priviléiait les acrobaties, ne jamais rester immobile, telle était la règle, et sur les deux pieds le moins possible. Fazaö combattit en sautant par dessus son adversiare, en faisant des roulades sur le coté, et même sur les mains. Le garraïl représentait une grande aprt de combat à mains et à pieds nus, les coups étaient assez rappides, nombreux, mais faciles à esqiver pour un guerrier de trés haut niveau.
Ol Morensan était un guerrier de trés haut niveau, le Grand-maître du neraïl, première école de l'art de l'épée, école qui, comme le Garraïl, comptait beaucoup sur l'esquive et les mouvements acrobatiques. Cependant, à la différence du garraïl, le nera¨l était basé sur la défense: toujours bouger, bloquer les attaques avec vitesse et précision, et attendre le moment opportunt pour frapper, c'étaient les maîtres mots de cet art. le neraïl était la technique qui était apprise aux novices, car, pour les guerriers Echteliens, la défense était plus importante que l'attaque. Le Grand-maître n'attaque donc pas, il esquiva touts les coups de fazaö, en se penchant, en se plaçant su les mains, avec une précision ahurissante, attrendant de déceler le moindre faux pas de la part de son rival pour le tuer d'un seul coup.
Le combat était rapide, comme si les adversaires voyaient tout au ralenti, comme les mouches le font, ils semblaient vivre au centième de seconde. Cependant, bien que rapide, le combat fut long, et au bout d'une demi-heure de combat, aucun des adversaires d'était blassé. en attendant que ça avance, nous avons le temps de découvrir l'autre style d'épée.
Il s('agissait su serraîl, école de la vitesse. Il s'appuyait sur une attaque trés rapide, les initiés de cette école, qui était donc la deuxième, étaient capables de porter jusqu'à dix oups par seconde. ces coups invisibles à l'oeuil nu étaient cependant trés peu précis et, paradoxalement, faciles à contrer par un disciple d'une autre école Ils avaient pour rôle premier de harceler l'adversaire, de telle manière qu'il ne sache pas où il en était. Un coup de serraïl n'était jamais mortel, et, en cas de contact, l'épée se contentait d'effleurer l'dversaire, mais avec une telle vitesse que la blessure, bien qu'elle ne saignât pas, était trés douloureuse. Dés qu'il voyait que son adversaire faiblissait, le disciple du serraïl portait un coup bien plsu puissant et plsu précis, le plus souvent une estocade, pour achever son ennemi.
Des plémiques avaient toujours lieu, pour savoir laquelle des écoles étaient la plus difficile. Bien que le neraïl soit le plus facile à maîtriser, personne ne savait qui du Garraîl ou du serraïl était le plus compliqué.

Mais je m'égare, et oh! Un adversaire vien d'^étre touché, et c'est l'adverfsaire de Fazaö qui vien t de recevoir un coup de pied retourné dans la mâchoire. Il bloqua de justesse l'estocade opportune que fazaö voulut lui porter pendant quil était étourdi et les deux adversaires marquèrent une pause.
"Raaah, raaah, vous êtes à la huteur de votre éputation, ol nohansen!
-Pitié, appelez moi Fazaö!
-Pourquoi? fazaô est un nom de reige, rien de plus, et à présent que vous n'^tes plus Roi, vous devez eprendre votre vraie identité.
-Il s'agit de ma vie, dans un autre Royaume que le vôtre, donc je fais ce que je veux, d'accord? Et je ne veux pas qu'un autre guerrier Echtelien foule le sol Breton, c'est pourquoi je compte bien vous envoyer à ectelraad!
-Le paradis des vrais guerriers attendrra!"
Et sur ce, les deuxadversaires s'élancèrent à nouvaeau l'un vers l'autre, mais les blessures de Fazaö commenceaient à se rouvrir...

Emuyl a écrit:: Emuyl se réveilla en sursaut entendant les bruits des épées. Son premier regard se porta sur le lit de Fazao, elle vit qu’il n’y était plus. Alors elle vit Tilionis qui était dans la maison en train de regarder par la fenêtre, elle s’approcha et regarda au travers.

La jeune femme vit alors un homme à terre qui gémissait et deux hommes en combat. Emuyl avait peur pour Fazao, malgré son incroyable compétence pour l’art de l’épée. Elle tendit des cordes à Tilionis :

« Tenez attaché cet homme bien solidement. Nous nous occuperons de lui plus tard. »

Puis avec l’agilité d’une biche elle se précipita sur un arc et des flèches qu’elle avait trouvé dans la maison de Fazao. Puis se rua dehors. Elle avait des compétences en matière de combat, elle s’entraînait derrière chez elle mais personne ne l’avait vu. Elle se prépara et tira une flèche dans l’arbre juste à quelques centimètres de l’adversaire de Fazao qui tourna le regard vers la flèche puis regarda sa destinataire.

Malgré le regard tueur que lui faisait cet homme, Emuyl ne montra aucune crainte. Elle aussi le regardait et c’est alors que Fazao réussit à le toucher grâce à son inattention… Mais cette blessure est-elle assez grave pour empêcher cet homme de se jeter de nouveau sur Fazao ?

Tilionis a écrit:: Tilionis fut surpris de voir Emuyl bondire comme cela.

Il attrapa les cordes et attacha cet homme, et le cala contre le mur.
Puis il courut vers Fazao, il vit qu'il recommencai a saigner.

Mais Tilionis fut incapable de bouger, vu la rapidité du combat, puis il vu Emuyl tendre une flêche a son arc.

Nombre de messages : 69 Date d'inscription : 04/02/2007

Fazao a écrit:: Fazaö frappa son rival, et recula tout d'un coup, tandis que son adversaire souffrait, Fazaö ragardait autour de lui d'où venait la flèche qui avait déconcentré son ennemi. quand il vit Emuyl, l'arc à la main, il se pencha sur son adversaire et l'aida à se relever.
"Je suis désolé, dit-il, ce n'est pas ce que je voulais, je ne savais pas que le combat allait être truqué!
-Ne vous inquiétez pas, Nohansen, vous ne m'avez pas blessé sérieusement, et comme celà, au moins, nous lutto,ns à armes égales, je n'avais pas vu vos blessures!"
les deux adversaires se remirent en garde et le combat acharné continua.
Bon, je vais vous raconter comment les echtelienes font la guerre. Les conflits sont trés fréquents entre le Royaume et ses voisins. On compte environ une nouvelle guerre qui commence tous les deux ans, et la durée moyenne de ces guerres est de sept mois. En effet, les terres Echteliennes, trés riches en métaux et pierres précieuses, ainsi que facilement coultivables pour la plupart grâce aux pluies fréquentes et aux crues des cinq fleuves, riches en limon, attirent bien des convoitises, et les Rois voisins, insatisfaits des terres pauvres et stériles qu'ils possèdent, lancent fréquemment eurs troupes sur les territoires Echteliens. L'armée est de ce fait trés nombreuse dans le Royaume, en effet, un homme sur sept est guerrier, et un soldat sur cinq est une femme. Les echteliens sont des guerriers à la fois féroces et trés intelligents. La tactique est une grande partie de la guerre, et l'un des métiers les plus convoités et les mieux vus est celui de mathématicien de guerre. ces spécialistes envoient des espions, eux aussi spécialistes de guerre, afin d'évaluer la force de l'ennemi: nombre, armes, entrainement, moral, mais aussi configuration du terrain et même des facteurs aussi anodins que la température et la direction du vent leur permettent, aprés une suite de calcules algébriques, de déterminer un score de puissance pourr les deux armées qui vont s'affronter. Ce score ermet d'ajuster au mieux les moyuens mis en oeuvre. Les guerriers, disciplinés mais pas stupides, doivent obéir aux ordres mais son aussi formés à agir par eux-mêmes. Cette formation comprend la survie en territoire ennemi, le sabotage, l'assistance aux troupes aliées etc.... Ainsi, un guerrier est aussi efficace avec et sans son peloton
Enfin, l'honneur est la partie la plus importante de la bataille. Les règles sont strictes: ne pas frapper un adversaire désarmé, ne pas affronter un ennemi de son niveau à plusieurs, sosu peine de cour martiale! Aprés le combat, tous les cadavres, amis ou ennemis, sont enterrés convenablement. L'armée Echtelienne n'a jamais connu la défaite, alors puisque la puissance ne peut plus être augmentée, c'est à l'honneur de donner encore de la renommée à l'armée. L'honneur, selon les ECHTELIENS, les conduira au paradis. En effet, il y a deux aprésvies pour ce peuple: si la personne a fait preuve d'honneur, elle ia à Ectelraad, le ciel des guerriers (peut importe que le sujet aie fait la guerre ou pas) pendant mille ans terrestres avatn d'être réincarné. Si la personne n'a pas été honiorable, elle sera réincarnée et vivra une vie inverse à la précédente. Si cette seconde vie ne le conduit toujours pas à Ectelraad, le sujet est envoyé à sa mort à Ectelsuum, le monde souterrain, où il subira des supplices pendant trois mille ans avant d'être réincarné et de recommencer à zéro.

Tiens, le "méchant" est blessé! Encore, et encore!! C'est Fazaö qui fait usage du célèbre enchaînement de Garraïl, une suite de six coups douloureux mais non mortels portés à diverses parties du corps, de tous les cotés. L'adversaire de Fazaô tomba à genoux et lâcha son épée. Fazaö lui posa la lame de son épée sur la gorge... Dans un dernier espoir, son adversair lui dit:
"Tu sais... pendant que je voyageais vers ce village, j'ai croisé une femme, portant les armoiries d'Asraïnis..."
Le sang de Fazaö ne fit qu'un tour.
"Et... quand je l'ai vue,j'ai compris qu'elle ne t'avait pas tué, qu'elle avait abandonné sa mission..."
Fazaô commença à transpirer.
"Et comme j'avais pour ordre de tuer quiconque tahirait le Roi SIkentaïr, elle ne m'a pas laissé le choix!
-Menteur, dit calmement fazaö, Nashira est invincible, j'en sais quelque chose!
-En effet, on ne peut pas la tuer à la loyale, mais, avec l'aide de quinze soldats bien entraînés, de dix archers, et des arbres pour nous camoufler... ça n'a pas été facile, tous mes soldats furnt tués, mais j'ai accompli ma mission..."
Fazaö avait une énorme boule dans la gorge... celà ne pouvait être la vérité! Nashira était la plus talentueuse épéiste que la Terre aie porté, et puis...
"Je lui ai aussi pris ceci, elle serrait ça sur son coeur au moment de mourir!"
C'était une petite ampoule, remplie de liquide rouge. Les yeux de Fazaö s'ingéctèrent de sang. ainsi, c'était vrai! Mais il n'avait pas le droit de tuer son adversaire, car le combat avait été truqué. Il se contenta de couêr la main droite de son adversaire. Pendant que celui-ci craiait de douleur, il ramassa l'ampoule. Il lui mit ensuite son épée sur la gorge et dit:
"Souviens toi de ce jour, comme de celui où Fazaô t'a laissé la vie sauve!"
fazaö alla détacher le conscrit, muni du contrat, et ordonna aux deux traîtres de partir, ce qu'ils firent.
Laissé seul avec Emuyl et Tilionis, Fazaö tomba à genoux.... et éclata en sanglots.

Emuyl a écrit:: Emuyl qui avait vu toutes les actions ne savait quoi faire. Puis à la fin du combat elle vit ses hommes étranges partir et Fazao tomber à genoux. Emuyl se précipita à lui.

Malgré les mains de Fazao, elle comprit que ce dernier pleurait. Elle le releva et grâce à la force de ses jambes, elle prit son bras qu’elle entoura autour de son cou. Elle le releva et l’emmena chez lui. Elle l’installa sur son lit. Fazao était toujours en train de pleurer.

Elle n’osa rien dire face à temps de tristesse. Puis elle vit que Tilionis ne bougeait pas non plus. Elle s’approcha de Fazao et lui dit :

« Messire,
Si je puis faire quoi que ce soit pour vous n’hésitez pas à me le demander. »

Emuyl avait l’esprit encore sur l’action ou Fazao tombait à terre. Cette scène l’avait profondément marqué car jamais une seule fois devant elle Fazao n’avait montré la moindre faiblesse. Et en apprenant la mort d’une femme, le voici effondré, le voici détruit. Qui pouvait bien être cette femme ? Peut-être avait il vécu une histoire d’amour avec elle ? Emuyl se posait tout plein de questions mais préféra ne rien demander.

Elle s’assit aux côtés de Fazao, lui posa une main sur l’épaule avec délicatesse pour ne pas le faire souffrir de ses blessures, puis lui dit :

« Je suis vraiment navrée que les choses se soient passé comme cela. Toutes mes condoléances messire. »

Puis suite à ses paroles la jeune femme s’inclina.

Tilionis a écrit:: Tilionis aida Emuyl a porter Fazao, qui souffrait de cette nouvelle.

"Messire, nous sommes deux, nous pouvons vous aider, et nous le feront.
De quoi avez vous besoin?"

Puis il s'assit prés de lui et d'Emuyl, en attendant la réponse.

Nombre de messages : 69 Date d'inscription : 04/02/2007

Fazao a écrit:: "Merci, mes amis.... et je crois que vous pourrez m'aider... en écoutant ce que j'ai à dire, car le seul moyen pour moi de me libérer est de soulager ma conscience."
Fazaö sécha ses larmes et fit preuve de plus de dignité. Il se redressa et commença la suite du récit qu'il avait raconté au Père Pays quelques semaines plus tôt..
"Il-y-a tout juste quatre ans, je montai sur le trône, un trône que j'avais pris dans le sang, maios qui me reveanit de droit, car mon ancètre était le premier Roi, et que le sang Royal coulait dans mes veines, t non dans celles du Prince actuel. Au début, le peuple, bien que je l'aie libéré du joug des Sikentaïr, ne me montra aucun respect, et des émeutes éclatèrent un peu partout. Je fis usage des talents d'orateur que j'avais,et de l'aide de mon meilleur ami, Myzdenel, duc du Najerna, pour appuyer mon pouvoir.; A coups de bonnes décisions économiques et législatives, j'obtins la confiance du peuple, et je me lançai dans la conquète des terres voisines. je commençai par entrer dans le Royaume d'Asraïnis, dont le roi, un homme faible mais sage, me dit qu'il me faisait confiance, et il me donna ses terres, et partit sans demander son reste. Je continuai me conquètes, tantôt par la diplomatie, tantôt par laforce. tout ce que je faisais, je le faisais pour mon peuple, que j'aimais. je me disais même que je n'avais aps le droit d'aimer une femme, car il n-y-avait pas assez de place dans mon coeur, selon moi, pour le peuple et pour une femme. mais... je faiblis. Alors que mon Royaume était devenu immense, les prêtres décidèrent de nommer ce qu'on appelerait les "Grands-Maîtres", de chaque école d'épée. Je devins les grand-maître du Garraïl, mais une jeune femme, une paysane, vivant en Asraïnis, se montra plus forte que quiconque. Elle maîtrisait parfaitement les trois styles, et elle me battit même à plates coutures. Mais j'étais arrogant, et je ne supportais pas que quequ'un puisse me vaincre. Les prêtres la nommèrent "Nordan olz nordanz", littérallemnt "Maître des maîtres". je lui lançai donc un défi: elle vivrait au paias, avec tous les honneurs dûs à ses compétences, mais en échange, nous nous battrions tous les neuf jours, qui est la durée d'une semaine chez nous, et dés que je la battrais, je la renvoierai dans les champs. elle accepta... mais même aprés deux ans de combats, jamais je ne pus la vaincre. ien sûr, ces combats nous permirent d'apprendre à nous connaître, et, lentemetn, je m'en épris. Je lui déclarai mon amour quand nous étions au somment d'une falaise, la même que celle où ma haine s'était réveillée trois ans plus tôt.
Elle devint ma reine, mais, comme je l'avais dit, il n-y-avait pas assez de place dans mon coeur... Mon cousin Sikentaïr, profita de mon amour pour Nashira pour lancer une révlte contre moi. Nous nous défendîmes, mais nous tombaâmes. Je fus chassé, et Nashira fut prisonnière des forces de mon cousin. et c'est ainsi que je partis, en navire, et que j'échouai sur la plage de Tréguier.
Et maintenant, j'apprends que Sikentaîr en a fait son esclave, et qu'à présent, elle est morte! Morte!...... ais au moins, je sais qu'elle est partie à Ectelraad, car elle est morte en guérrière, et qu'elle a fait preuve de loyauté et d'honneur. Cette ampoule... elle contient nos sangs mélangés, et nous disons que tant qu'elle ne srait pas brisée, nous existerions encore, que si l'un de nous mourrait, l'autre devait enterrer l'ampoule dans une terre fertile, et de faire pousser un arbre au dessus... puis de l'oublier. C'est ce que je vais faire. (Il se leva d'un bond) Il lui fait des obsèques dignes de ce nom!"
Alors il sorti, suivi de tilionis et d'Emuyl. Il prit l'ampoule, et l'enterra dans un carré de terre. Il prit ensuite une graine dans sa poche.
"C'est le fruit d'un grand Faestr, un arbre qui ne pousse que dans certaines régions cachées du monde. Il symbolise l'éternité, car il ne peut pas mourir de mort naturelle."
Il planta dong la graine au dessus de l'ampoule. Puis il décrocha l'amulette qu'il portait au cou: quatre épées formant uin carré, au centr duquel on voyaitun étrange symbole.... Le blason de son Royaume. Il lança alors l'amulette aussi oin qu'il le pouvait, et l'amulette tomba dans la mer.
"Adieu" murmura t-il"je suis libre à présent".
il se retourna, puis dit à emuyl:
"Je ne sais si je dois vous maudire pour avoir truqué le combat, ou vous remercier de m'avoir aidé.... je préfère vous remercier, carsi vous n'aviez pas déconcentré mon adversaire, mez faisant prendre l'avantage, j'aurais eu le droit de le tuer... et je n'aurais pas voulu que ça finisse comme ça.... merci encore!"

Tilionis a écrit:: Tilionis était abasourdi, il parlait a un homme qui fut jadis Roy.

Il le suivit dehors avec Emuyl, qu'il regardait du coin de l'oeil. Il vit quel avait les yeux légérement rouges.

Puis, une fois que Fazao jeta l'amulette, il attendit qu'il est fini de parler a Emuyl, et dit :

"pourquoi ne pas tentez de reprendre ce qui est a vous?"

Emuyl a écrit:: Emuyl avait été très attentive et émue à l’écoute du récit de Fazao. Puis elle avait également pleuré aux obsèques de cette femme qui avait été si importante dans le cœur de Fazao. Elle regarda la scène les yeux plein de larmes. Jamais elle ne s’était sentie aussi peiné pour quelqu’un. Puis à la suite des paroles de Fazao, elle s’agenouilla et lui répondit :

« Je suis navrée d’avoir truqué le combat, cependant quand je vous ai vu combattre malgré vos blessures, j’ai eu peur qu’il vous arrive quelque chose.

Vous savez vos histoire est forte triste mais forte intéressante et je suis triste que tout ceci se soit mal passé pour vous. »

La jeune femme toujours à genoux avait mis les mains sur son visage afin que cet ancien Roy ne la voie pas pleurer à nouveau. Ils étaient restés là tout les trois regardant l’arbre et Emuyl au fond d’elle-même aurait voulu aider Fazao. Elle voulait ne point le laisser seul, car la solitude il l’avait trop connu. Elle se décida donc de lui rendre souvent visite. Peut être un jour cet homme devient un ami.

Emuyl était une femme trop timide pour exprimer ses sentiments, malheureusement elle était très sensible et elle ne pouvait les cacher. Elle aurait voulu dire à Fazao qu’elle l’appréciait et qu’il pouvait toujours compter sur elle si il en avait besoin mais elle s’y résigna.

Fazao a écrit:: Fazaö aurait voulu être ému devant les pleurs d'Emuyl, mais; il se rendit compte avec beaucoup de peine qu'il en était incapable.... Les combats incessants, les guerres et les traîtreises des autres avaient blindé son âme, et il n'était pas habitué à ressentir des émotions.... et il s'en maudissait. Que n'eut-il pa donner pour avoir une âme comme tout le monde, pouvoir être triste ou heureux quand il le voulait.... mais il avait été un Roi, un guerrier, un aventurier solitaire. il préférait la compagnie du vent à celle des autres humains. Il se contentade murmurer:
"Merci"
Puis il se tourna vers Tilionis:
"ma vie a commencé dans le sang, le feu, les cris d'horreur, les enfants criant en appelant leur mère aux secours, les maisons représentant des années de labeur s'effondrant en quelques minutes. J'ai vécu entouré de veuves et d'orphelins, et j'ai été la cause de nombreuses souffrances. Je n'aurais aucun mal à reprendre mon trône légitime avec l'appui d'une bonne épée et d'unecinquantaine d'hommes et de femmes braves.... Mias cela impliquerait de tuer.... de tuer des ennemis, certes, mais qui seraient ces ennemis? Des hommes, arrachés à leurs familles par volonté d'un souverain qui désire garder le pouvoir. J'estime que j'ai tué asez de monde dans ma vie... Et puis, être Roi est plus de malheur que de malheur, c'est de celà que peu de gens se rendent compte: e Roi a à sa disposition de l'or, de sublimes palais, de la nourriture exquise et des femmes splendides. Mais il a entre les mains la vie de ses sujets, ce qui représente, dans mon pays, 700 000 âmes. Il n'est jamais à l'abrit d'un assassin ou d'une révolte, alors il pose des pièges où il tombera un jour, et il se protège de tout, même de l'amour (désolé pour les droits d'auteur^^). Je ne veux plusde cette bvie, je veux pouvoir travailler le jour et dormir la nuit, ou à l'occasion passer une soirée à la taverne, et quand je veux être seul, rester chez moi devant un bol de Ryndel. je veux élever mes moutons, pour me rendre utile à la société, je veux qu'on m'aime, non pas pour qui je suis, pas pour mon rang, mais pour ce que je suis, que l'on aprrécie mes qualités et que l'on haisse mes défauts. Je veux continuer à m'entraîner au Garraïl, et l'enseigner à ceux qui le voudront, je veux oublier qui j'ai été, pour me consacrer entièrement à qui je suis maintenant. Je ne suis plus Fazaö II, Roi d'Echtelion, je suis Fazaö, éleveur de moutons à Tréguier, Bretagne."
Fazaö leva les yeux vers le cilel.... mais ne vit aucun signe du destin, et en fut rassuré, il n'aimait pas le destin. Puis il invita ses deux nouveaux amis:
"Si vous voulez, je vous offre un bol de Ryndel.... je vous préviens, c'est assez fort!"

Emuyl a écrit:: Emuyl essuie ses larmes, puis fit un léger sourire voyant Fazao reprendre un peu plus d’humeur. Elle accepta volontiers sa proposition puis elle voulut lui reparler de quelques choses suite aux paroles qu’il avait annoncé à Tilionis.

Après quelques réflexions à elle-même, Emuyl paressait en effet pensive, elle décida de rester silencieuse. Elle s’assit à côté de ses deux hommes et attendit que Fazao revienne avec de quoi boire.

Elle se remémora toute l’histoire de Fazao, et malgré tout cela, elle voyait toujours cet homme comme un futur ami, un homme comme tant d’autre. Elle ne le voyait point comme un ancien Roi. Cela était étrange mais elle ne préféra pas y penser d’avantages.

Tilionis a écrit:: Tilionis compris les raisons de Fazao, et il décida d'en apprendre plus sur cet homme.

Il entra a sa suite, et ouvrant la porte pour Emuyl.

Puis, il s'assit a côté de cette dame, et attendit le retour de Fazao.

Il regarda attentivement Emuyl, et compris, qu'elle pensait a quelque chose.

"A quoi pensez vous donc ma chère?"

Nombre de messages : 69 Date d'inscription : 04/02/2007

Fazao a écrit:: Fazaö servit le Ryndel à ses invités, et leur apprit la coutume du Ryndel: cette boisson était obtenue par macération de racines de Faestr (le même arbre que celui qu'il avait planté), dans de l('eau de mer. Au bout de deux semaines, le Ryndel était prêt. Celà donnait une boisson assez forte, mais pas entêtante, ni euphorisante, elle était plutôt... relaxante. Le Ryndel se buvait toujours dans des bols de 300 ml éxctement, et fabriqués par des artisans spécialisés. Le bol avaiot d'ailleurs un rôle à jouer dans le goût de la boisson, car le métal rare dont était plaqué l'intérieur se dissolvait lentement dans le Ryndel, et ce n'était qu'entre dix minutes de trente minutes aprés avir servi la boisson que l'on pouvait en apprécier toutes les quaités. C'est pourquoi du Ryndel servi dans un autre récipient était largement moins bon. Le Ryndel se consommait en toutes occasions. Malgré les techniques trés compliquées mises en oeuvre dans sa fabrication et la matière première trés rare, la boisson était bon marché, car une toute petite quantité de racine pouvait donner des litres de boisson. Il était particulièrement apprécié par les prêtres, car il leur permettait, d'aprés euxn, de se rapprocher un peu d'Ectel, le Dieu d'Echtelion.
Pendant qu'il buvait lentement son bol en en appréciant chaque gorgée, Fazaö avoua:
"Je crois que celà ne durera pas longtemps... je veux dire, la paix! le Roi actuel d'Echtelion n'a pas d'honneur, et ce n'est pas le contrat que je lui ai envoyé qui va le retenir. Je lui donne troissemaines pour m'envoyer quelqu'un d'autre. Mais cette fois-ci, je ne sais pas ce que je ferai. je ne veux plus me battre, j'ai ai assez, mais il serait indigne de fuir... oh, et aprés tout, advienne que pourra!"
Et il avala tout le contenu de son bol d'un trait.

Tilionis a écrit:: "Oula la, mais que c'est bon ca!!!!!!
Mais chut, faut pas en parler a Moust!"

Il écouta les paroles de son nouvel ami, puis dit:

"Si il l'envoie quelqu'un d'autre, nous serons la avec Emuyl. Nous savons que vos blessures ne seront pas guéries!!"

Puis il but a nouveau ce délicieux breuvage.

Emuyl a écrit:: Emuyl but également de se breuvage qu’elle trouvait elle aussi délicieux. Elle était toujours dans ses pensées mais à la question de Tilionis son visage se leva, et elle dit :

« Hein ? On m’a appelé ? Excusez moi je pensais à certaines choses. »

Puis elle continua de boire cette volupté à petites gorgées tout en restant pensive. Puis quand les hommes eurent fini de boire, elle prit les tasses et commença la vaisselle. En effet, Fazao devait rester à ne rien faire suite à ses graves blessures qui s’étaient pour quelques une d’entre, rouvertes. Puis elle rangea les tasses et resta debout à regarder les deux hommes …

Fazao a écrit:: "Ce n'est pas que Sikentaïr aie un mauvais fond... mais il me considère comme traître à la Couronne, ce que je suis ertainement, et son désir de vengeance a effacé tout son sens de l'honneur.... Mais j'espère qu'il fera un bon Roi.... oh, il faut que hj'arrète de penser à cela,sinon je vais devenir fou!"

Emuyl a écrit:: « Messire Fazao je vous laisse en compagnie de Messire Tilionis, j’ai quelques choses à faire. Ce pourquoi je repasserais dans la soirée.

Mais faites attention à vos blessures. Je reviendrais ce soir avec de quoi les soigner plus amplement. »

Emuyl se leva, s’inclina devant les deux hommes, leur sourit puis sortit et partit en direction de sa maisonnée.

Fazao a écrit:: Fazaö regarda Emuyl partir, puis dit à Tilionis:
"J'apprécie beaucoup tout ce qu'elle fait pour moi, mais je ne peux pas me laisser materner ainsi. Je me suis toujours débrouillé seul, et je ne veux pas que cela change. Je sais que ses attentions sont nobles et que tout celà part d'un trés bon sentiment, mais c'est mon honneur qui est en train d'être bafoué. Je ne peux pas rester là à ne rien faire, je ne le supporte pas, et puis aprés tout, jen ai vues d'autres."
Fazaö sortit donc de table et ramassa un bâton, il sortit et se mit à faire de grands gestes pour s'entraînir, ou plutôt pour ne pâs rouiller, comme il le disait parfois, en faisant bien attention cependant à se ménager un minimum pour ne pas aggraver ses blessures. on pouvait comprendre qu'il ne supporte pas de rester immobile, il venait de perdre ce qui avait été la seule histoire d'amour de son existence, et maintenant il essayait de canaliser sa colère et sa tristesse dans ces quelques mouvements de garraïl.
"Meldoï ashteïm o soï tiol, gazi narheim ahial, gazi narheïm lo fildaï, temoî, ghon meldeî ashteïm vik saï, lordaï narheïm oldren ginstren, ent lordaï ashteïm ol si."

verrouillé, sujet sans réponse, à archiver
envoyez un mp si vous voulez le rouvrir
merci
~*L'ombre noire*~